Superhero

Changer pour devenir la meilleure version de soi-même.

Dans ce quatrième article de la série dédiée au changement, je vous propose trois techniques pour changer en utilisant la Neuro-structuration consciente. Il s’agit de trois méthodes pour restructurer consciemment notre cerveau en enregistrant des programmes gagnant à la place des anciens programmes qui étaient limitants.
Mais avant, résumons ce que nous avons vu.

Article 1

On ne peut pas réellement croire que notre vision du monde soit une vérité. Ce n’est qu’une représentation. On a toujours du mal à accepter cela car notre système réticulé activateur n’amène à notre conscience que les observations qui la confirme (article 1).

Article 2

Et cela même si la représentation qu’on se fait de la réalité est probablement très éloignée de la vérité. En effet, c’est une vision qui s’est construite dans la petite enfance car c’est à ce moment que s’établit le plus de connexion entre les neurones de notre cerveau. (article 2).

La répétition des évènements et les émotions vécues dans la petite enfance ont conditionné notre façon de penser en créant des structures neuronales stables.

Un enfant qui a connu beaucoup d’attention et d’amour a construit une représentation positive de la vie. Un autre qui a vécu de grandes peurs ou de la négligence dans ses premières années développera une vision plus noire du monde. (Voir article sur les besoins de l’enfant)

Article 3

De plus, on a vu que les résultats qu’on obtient sont les résultats de nos pensées, nos émotions et nos actes.
Si nous avons du mal à atteindre nos objectifs, c’est que ces trois dimensions de notre existence ne sont pas congruentes, ne convergent pas vers le même but (article 3).

Les rêveurs n’agissent pas, ils attendent et procrastinent.
Les réactifs n’anticipent pas et se contentent de s’adapter aux évènements de la vie.
Et les machines n’ont pas d’émotions, elles planifient et agissent sans passion.
Mais, il y a pire, parfois on peut arriver à s’auto-saboter quand nos actes vont complètement à l’inverse du but recherché.
Nous avons vu également que les auto-sabotages se produisent lorsque les objectifs qu’on se fixe vont à l’encontre d’une croyance.

Changer

Aujourd’hui, on sait que ce qui nous freine dans la réussite est lié à des pensées ou émotions incompatibles avec les actes qu’on souhaite poser. Mais on sait aussi que notre vision du monde est faite de croyances et non de vérités. On peut donc les changer sans « se trahir » !

Pas facile de changer sa personnalité !

Et bien si … quand on a les bonnes techniques : la neuro-structuration consciente (NSC).

Changer en restructurant consciemment son cerveau

Il existe plusieurs techniques. Je vous en présente trois.

NSC à chaud

Si vous voulez changer une réaction automatique. Vous vous énervez sur les enfants et vous voulez arrêter, vous ruminez des pensées négatives, vous voulez en finir avec une addiction (sans accoutumance physique) …

C’est possible !

Étape 1 : identifier les réactions à changer.

Étape 2 : quand vous sentez que vous allez le faire : dites « stop [ce comportement] » dans votre tête.
Cela bloquera la réaction automatique mais ensuite, il faut donner une autre direction au cerveau. Donc, ajoutez : « Je choisi de [nouveau comportement] »

  •  Stop de s’énerver. Je choisis d’être calme et tendre avec les enfants en toute circonstance.
  •  Stop de s’inquiéter, je choisis d’être serein
  •  Stop de ruminer des pensées négatives. Je choisis me voir les belles choses de la vie
  •  Stop de grignoter n’importe quoi, je choisis d’avoir une alimentation saine
  •  Stop de … je choisis de …

Ça à l’air tout simple mais c’est redoutablement efficace. Avec cette technique, on peut réellement changer ses réactions automatiques. Si le comportement est fortement ancré, il faudra s’y reprendre à plusieurs reprises. C’est la répétition qui crée le changement.

NSC à froid

Le langage du cerveau, c’est répétition et émotion. C’est ça qu’on va utiliser.
Si vous souhaitez développer un nouveau comportement ou changer une croyance limitante, il faut ancrer la nouvelle structure dans le cerveau.
Comment ?
Répétition et émotion !
Le matin, vous vous mettez devant votre miroir et, en vous regardant, vous répétez 50 ou 60 fois ce que vous voulez ancrer. Pour les connaisseurs, c’est bien de la méthode Coué.

Exemples :

  •  J’ai confiance en moi et je me sens capable de tout réussir.
  •  Je m’autorise à gagner de l’argent tout en gardant toutes mes qualités.
  •  Je suis en bonne santé.

Si vous avez trop de mal à y croire, j’aime bien la technique du « plus en plus »

  •  Je suis de plus en plus calme et serein avec les enfants.
  •  Je suis de plus en plus efficace dans mon travail.

À un autre moment de la journée, posez-vous calmement et visualisez-vous avec le nouveau comportement ! Associez les images, les sons, les mouvements que vous faites et le ressenti corporel !

Des émotions

Dans les deux cas, autorisez-vous à ressentir les émotions que ce nouveau comportement provoque. Amplifier les ressentis positifs.

Plus vous associez d’émotion positives, plus le changement est rapide et durable.

La difficulté

La plus grosse difficulté reste d’accepter de changer. Il faut accepter que notre personnalité actuelle ne soit que la conséquence de notre enfance. Ce n’est pas une vérité !

Quand on a essayé de changer mais qu’on n’a pas réussi, on s’est résigné et finalement on a accepté nos limites comme étant notre identité :« Je suis comme ça », « Dans la famille, on est ainsi », « C’est moi ça », « c’est comme ça et l’on n’y peut rien »

Erreur fatale !

A l’époque, vous n’aviez pas les outils du changement.

Aujourd’hui, avec le développement des neurosciences, on sait comment faire. Alors cessez de vous contenter d’une version obsolète de vous-même, faites les mises à jour !

Entrez dans votre puissance, votre lumière et changez, en vous, les choses qui limitent l’expression pleine et entière de tout votre potentiel.

NSC bien-être

Je suis désolé, je risque de bousculer encore des croyances. Oups pardon, des vérités … relatives.
Le bien-être n’est qu’une question de biochimie. Oui oui, je sais, c’est dur !

Nul besoin de métaphysique, spiritualité ou d’une quelconque transcendance mystique impalpable, c’est une affaire de quelques molécules que notre corps va sécréter, ou pas.

Ocytocine, sérotonine, dopamine, testostérone, endorphine, adrénaline, cortisol en sont quelques exemples. Certaines d’entre elles, hormones ou neurotransmetteurs nous permettent de nous sentir bien car elles nous récompensent de mettre en œuvre des comportements qui assurent notre survie.

Posture de puissance

Une simple posture de puissance maintenue 2 minutes permet d’augmenter le taux de testostérone (hormone de l’affirmation de soi) et diminuer la quantité de cortisol (hormone du stress). Consultez l’article tiens-toi droit pour en savoir plus sur la technique et les changements qu’elle provoque.

Aidez !

Pour sécréter de l’ocytocine, l’hormone du lien social, il suffit d’aider quelqu’un. Faites cette expérience : un jour où vous êtes triste ou grognon, mettez-vous au service de quelqu’un, aider une personne.

Le simple fait d’accorder un temps d’écoute permet à l’écouté et à l’écouteur d’augmenter leur taux d’ocytocine.

Attention, écoutez vraiment ! Juste écoutez : ne pas donner son avis, ne pas  chercher une solution pour l’autre, ne pas questionner pour en savoir plus, ne pas donner de conseils, juste écoutez !

Quand je suis triste ou fâché, c’est ma fille qui m’aide, mais sans le savoir : « papa j’ai faim, tu peux me faire à manger ? Papa, je m’ennuie, tu venir jouer avec moi ? Papa, tu peux m’aider à faire mes devoirs ?
Au début, mon premier réflexe (dans ma tête bien sûr) : « Oh non, ce n’est pas le moment ! ». Mais, au bout de 2 minutes, je suis en train de discuter avec elle et tout est passé. Mon cerveau a reçu une décharge d’ocytocine et ça redémarre. L’effet dure quelques minutes mais, c’est ça de pris.

Tous les gens qui œuvrent aux restos du cœur, auprès des sans-abris ou toute autre association caritative connaissent bien la joie que peut procurer l’aide qu’on apporte aux autres. Ocytocine !
Vous pouvez également recevoir ou faire un massage ou un câlin.

Dans la série de vidéo j’indique comment avoir plus de dopamine. Sans utiliser de drogue, bien sûr !

Changer : la suite

Les moyens pour changer les structures de notre cerveau, et donc nos réactions automatiques, existent. Si vous avez envie d’être plus heureux, plus épanoui, si vous avez envie de changer certains traits de votre personnalité, devenir plus confiant, plus entreprenant, oser plus, éliminer certaines peurs irrationnelles… il faut utiliser ces techniques issues des recherches récentes en neurosciences.

J’ai mis en place une formation vidéo dans laquelle je développe toutes les techniques de changement. En 30 jours vous pouvez devenir une personne complètement différente. Éliminez vos structures limitantes et remplacez-les par des programmes gagnants.
Inscrivez-vous ici et suivez la masterclass gratuite puis si vous souhaitez avoir toutes les techniques de neuro-structuration consciente, inscrivez-vous à la formation « Changer, c’est possible ! 30 jours pour être au top. »

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libres de le partager !

Un commentaire sur “Changer la structure de son cerveau pour devenir plus heureux”

  • merci pour le travail de vulgarisation des dernières trouvailles scientifiques, beaucoup de méthodes bénéfiques pour le développement personnel et développement des relations parents enfants, j’ai particulièrement aimé NSC à froid, j’en ai déjà entendu parler de ça mais jamais pratiquer, je compte bien la tester pour voir.
    merci encore pour la qualité du travail

Laisser un commentaire