Réussir

Réussir, une question de programmes inconscients et de croyances

Une vision tronquée et mal interprétée !

Réussir est difficile pour toi !
Ta vie ne te satisfait pas !
La vie que tu mènes ne correspond pas à tes aspirations !
Et tu te demandes pourquoi certains réussissent tout et pas toi !
As-tu fait les mises à jours de ton cerveau ?

Article 1 (ici)

On a vu, dans l’article 1, que nous ne percevons qu’une petite partie de notre environnement. Ainsi, on ne peut pas appréhender la réalité car elle est filtrée par notre système réticulé activateur qui amène à notre conscience ce qui correspond à nos pensées les plus fréquentes et à ce qui génère des réactions émotionnelles. Et donc, on ne peut s’en faire qu’une représentation de la réalité.

Article 2 (ici)

De plus, on a vu dans l’article 2 que nos réactions sont conditionnées par les structures neuronales construites dans l’enfance. Certains évènements de la vie d’enfant ont laissé des empreintes si fortes qu’elles n’ont jamais été actualisées. Et c’est cela qui a construit notre identité.

Triste bilan

Ainsi, notre personnalité s’est construite sur une vision tronquée de la réalité, interprétée par un cerveau d’enfant qui ne pouvait pas avoir de vision globale et qui n’avait pas encore la capacité de réflexion pour bien comprendre les évènements.
Si on a pas fait un travail de développement personnel, il est difficile d’identifier nos croyances obsolètes.

Le but d’un vrai développement personnel

Quand on fait du développement personnel, la très très grande majorité des personnes disent d’apprendre à se connaître : quelles sont nos qualités et nos défauts, notre personnalité et nos valeurs.
À quoi bon ?
Est-ce que la question pertinente est :
 Qui suis-je ? Ou alors :  qui ai-je envie d’être ?

Pour moi, le but du développement personnel n’est pas de mieux se connaître, mais de devenir la meilleure version de soi-même. D’autant plus que notre personnalité est le fruit d’une vision tronquée et mal interprétée.

Comment ?

Attention, voici la phrase qui peut faire mal mais qu’il est important d’intégrer si l’on veut évoluer :
La vie qu’on a est le résultat de nos :  pensées, de nos  émotions et de nos  actes.

Ce n’est pas de la faute des autres, pas du patron, des politiques, des riches, des profs, la chance, la poisse, dieu…
Réussir ou échouer n’est pas une question de chance, mais de méthode. Avec de la chance, on gagne 1 fois, mais pour une réussite durable, le hasard n’y sera pour rien.

Exemple

Bien sûr, on peut compter sur le hasard ou la chance pour réussir. Mes élèves de terminale espèrent toujours que le sujet portera sur ce qu’ils ont bien compris. Ils espèrent avoir de la chance. Alors je leur réponds : « bien sûr qu’il faut de la chance. Et est-ce que vous voulez savoir comment être sûr à 100% d’avoir de la chance ? Apprenez toutes vos leçons et le sujet portera sur thème que vous connaissez. Quelle chance ! »

Réussir est affaire de pensées, d’émotion et d’actes.

Congruence

Des pensées qui ne débouchent pas sur des actes ne servent qu’à briller en société. Des actes non pensés ou mal pensés produisent des résultats hasardeux. Si vos pensées vont dans le zig et vos comportements dans le zag, difficile d’aller droit au but !

Et les émotions, ce sont les pédales de la voiture, elles vous boostent ou vous freinent. On va plus vite et plus loin quand les émotions sont en cohérence avec les pensées et les actes.

On est redoutablement puissant et efficace lorsque les trois sont congruents, quand les 3 vont dans le même sens. Et la réussite est au rendez-vous.

Inutile d’attendre que les étoilent s’alignent avant de se lancer. Soyez vous-même aligné !

Si vous n’obtenez pas ce que vous attendez de la vie, c’est que vos pensées, vos émotions et vos actes ne sont pas alignés vers votre objectif.

Les manques

Manque d’actes : Les rêveurs

Vous connaissez la loi de l’attraction ou le secret de Rhonda BYRNE. Beaucoup de gens ont testé et ont été déçus. Bien sûr, la majorité des auteurs sur le sujet ne parlent pas assez des actes. Si vous voulez avoir une belle maison près de la côte, on vous dit de la visualiser, de ressentir tout ce que vous ressentiriez si votre rêve était atteint pour aligner pensées et émotions. C’est bien, mais si votre seul acte c’est d’attendre que ça arrive, ça va faire plouf.

Si vous rêvez du prince charmant et que vous imaginez la belle vie que vous allez avoir avec lui, mais que vous ne sortez pas de chez vous. Difficile de le trouver.

Les rêveurs savent ce qu’ils veulent et imaginer cet objectif atteint leur procure de la joie, mais ils ne font rien et attendent, attendent et finissent aigris.

Manque de pensées : les ré-actifs

Là, on trouve les gens qui se laissent mener par leurs émotions. Ils n’agissent qu’en réaction aux évènements. Ils n’anticipent pas. En général, ils n’ont pas d’objectifs ou alors des buts abstraits : « je veux être heureux, serein, rempli de plénitude et d’extase… » Ils veulent ressentir des émotions agréables, mais n’ont pas de buts précis.

Si les plantes me procurent de grandes joies et que j’en récupère partout où je vais. Et ensuite, je les ramène à la maison sans avoir préalablement réfléchi à l’organisation du jardin, sans avoir anticipé la taille définitive des différentes espèces, je me retrouve à vivre dans une jungle épaisses et plusieurs espèces vont disparaitre. Manque de pensées.

Manque d’émotion : les machines

Certaines personnes sont capables de bien penser et d’agir pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Mais tout est fait sans passion et cela peut vite devenir une routine qui génère de la lassitude.

Les autosabotages

Quand on n’agit pas (rêveurs), ne pense pas (les réactifs) ou quand on est en vide émotionnel et qu’on ne ressent rien (les machines), cela freine considérablement notre réussite. Mais, il y a pire : c’est quand il a des actes, des pensées et des émotions, mais un (ou deux) des trois va (vont) dans le sens inverse.

Exemples

Je fais tout pour développer mon niveau de vie et avoir une vie confortable, mais je pense que l’argent c’est sale et que les riches sont malhonnêtes.

J’ai tout pour réussir, mais je procrastine et passe mon temps à regarder des séries au lieu de me mettre au travail.

Je fais tout pour trouver le prince charmant, mais je pense que tous les hommes sont des salauds.

Je veux créer mon entreprise, mais je pense que les patrons exploitent et maltraitent les petites gens.

Les croyances

Dans l’enfance, nous avons installé des croyances dans notre cerveau. Sans travail de développement personnel, nous n’avons pas conscience de ces associations qui conditionnent notre vie d’adulte :

  • Les hommes sont des obsédés ;
  • L’argent c’est sale ;
  • Les fils d’immigrés ne peuvent pas réussir ;
  • Je suis nul en math ;
  • Je ne suis pas une bonne personne ;

Les croyances prennent la forme d’une association : ceci = cela.

Femme = vénale, enfant = menteur, arabe = voleur, roux = mauvaise odeur …

Toutes ces croyances sont plus ou moins partagées. Certaines deviennent des croyances populaires, car partagées par un grand nombre de personnes. D’autres sont purement individuelles.

On a tous un très grand nombre de croyances car cela correspond au fonctionnement de notre cerveau qui est très doué pour faire des généralisations.

Le problème c’est qu’on ne les vit pas comme des croyances, mais comme des vérités absolues.

Les programmes qui boostent ou qui freinent

Alors certaines personnes ont eu de bons éducateurs et un environnement favorable. Ils ont construit des croyances du type : je peux tout réussir à condition de m’investir et de travailler (travail = réussite). Je suis digne d’être aimé (moi = bien), je n’échoue jamais, soit je gagne soit j’apprends (moi = gagnant).

Avec ça, c’est beaucoup plus facile de réussir qu’avec : je suis nul, la vie est dure, on ne peut pas réussir quand on vient de la banlieue, je ne suis pas intelligent, pas beau…

Combien de personnes veulent gagner plus, mais trouvent que l’argent est mauvais !

Combien de jeunes cherchent du travail, mais n’ont pas réellement envie de travailler !

Sans parler des personnes qui cherchent l’amour, mais rejettent tous les prétendants car ne se sentent pas dignes d’être aimés.

Combien de personnes voudraient devenir plus positives, mais leur cerveau d’enfant a enregistré qu’on ne reçoit de l’amour que quand on a des problèmes.

Réussir à changer ses croyances ?

Quand on a les bons programmes, on ne change rien.

Mais quand on n’arrive pas à atteindre nos objectifs, cela peut venir de notre inconscient qui nous sabote car notre ambition va à l’encontre d’une croyance.

Il faut faire les mises à jour de votre cerveau.

Comment ? En lisant le quatrième et dernier article de la série ou en suivant la masterclass gratuite.

Dans les deux cas, je donne les techniques issues des récentes recherches en neurosciences pour reprogrammer son cerveau et changer le croyances limitantes et devenir un vrai leader.

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